POST MORTEM

Un parcours dans le jeu vidéo

avant-propos

« C'est en forgeant que l'on devient... Cordonnier ». Si je devais commencer par quelque chose, ce serait par cette phrase lancée par un de mes estimés collègues, de l’époque où j’étais un journaliste travaillant pour la rédaction de Joystick Magazine.

 

En gros, ça se résume à ça : les hasards du dessin, de l’illustration et de la bande-dessinée m’ont amené à travailler dans un secteur dans lequel jamais je n’aurais supposé entrer : le jeu vidéo.

 

Attention ! Ce n’est pas parce que jamais je n’aurais imaginé un jour travailler dans ce secteur que je n’en avais pas le désir. Je me revois encore, dans le début des années 80, avec mon pote Hubert, plancher sur du papier millimétré pour créer des « sprites » et des graphismes supposés illustrer des jeux vidéo, programmés en basic, tournant sur des MSX (ou toute autre machine antédiluvienne, dont on a oublié le nom, comme le PHC-25 de Sanyo). Quoi qu’il en soit, les dures réalités du frigo vide on fait que, le dessin ne suffisant pas à remplir les estomacs, j’ai suivi des routes qui se sont ouvertes à grand coups de hasards et de chances, et qui m’ont amené dans le monde du jeu vidéo, à travers des activités de journalisme... Et déontologiquement parlant, tout ce que j’ai eu la chance de réaliser dans ce secteur, vis-à-vis du journalisme, était recevable. Ce n’est pas parce que l’on parle d’un loisir que les réflexes d’enquêtes et d’investigation propres à la presse doivent être sous-estimés.

 

Ce qu’il y a d’intéressant dans ce parcours, qui continue encore dans des directions pour le moins inattendues, c’est qu’il y a eu une expérience journalistique que je juge, aujourd’hui, inoubliable. Pendant 3 années, j’ai eu la chance de travailler au sein de l’équipe rédactionnelle du magazine, aujourd’hui disparu, IG Mag. Aujourd’hui encore, j’estime que tout ce que j’attendais du journalisme dans le secteur du jeu vidéo, je l’ai rencontré dans cette rédaction. Pendant toute cette période, j’ai été amené à aborder de l’actualité, mais surtout, j’ai été amené à monter des dossiers abordant ce que je considère comme des « briques élémentaires » du jeu vidéo.

 

Aujourd’hui, et puisque le magazine IG Mag est mort, j’ai choisi d’exhumer certains de ces articles, et de les publier sur mon site. L’idée n’est pas de perpétuer un sentiment du « c’était mieux avant »... ce n’est pas intéressant (sauf pour les départements marketing de bien des médias). L’idée est d’éviter que ce travail ne se perde, parce qu’à défaut d’être important ou vital, je le considère dans sa démarche et dans son propos utile pour celles et ceux qui se posent des questions de fond sur le Jeu Vidéo.

Ainsi, vous verrez fleurir de temps en temps quelques articles anciens, et peut-être quelques autres nouveaux, si mes réflexions sur ce média me poussent vers le clavier.

 

Je vous souhaite de bonnes lectures.

 

Le PiXX